Sans titre (1976)
| Année | Technique(s) | Dimensions |
| 1976 | Sérigraphie | 43,6 x 31,4 cm |
Don de Philippe Piguet.
Jacques Monory (1924-2018, Paris, France)
Jacques Monory (1924-2018, Paris, France)
Après une formation de graphiste, de peintre, de fresquiste et de décorateur à l’école d’arts appliqués de Paris, Jacques Monory travaille durant dix ans chez l’éditeur d’art Delpire où il découvre la photographie.
Il est l’un des principaux représentants du courant de la “Figuration narrative”, qui, dans les années 60, s’est opposé à la fois à la peinture abstraite, géométrique, cinétique ou informelle et à l’art des nouveaux réalistes.
A partir de photographies, qu’il prend lui-même ou sélectionne dans des revues ou des journaux, il peint de grandes toiles découpées en plusieurs parties comme des séquences cinématographiques. Passionné de cinéma, il puise également dans l'art de la bande dessinée et de la photographie pour alimenter sa peinture. Son œuvre est marquée par l'omniprésence de la couleur bleue, renvoyant à la mélancolie ou virant parfois au cauchemar. Peintre obsédé par la mort et préoccupé par la violence de la réalité quotidienne,les tableaux de Monory suggèrent des atmosphères lourdes et menaçantes.Son œuvre est organisée selon des séries, la plus célèbre restant celle des Meurtres de 1968-1969, où, à l’intérieur d’un espace clinique, il livre une vision séquencée et démultipliée de sa propre chute. Profondément existentialiste, sa peinture traite de vie et de mort, de solitude et d’attente.
En 2022, Philippe Piguet fait don à l’artothèque de Thonon d’une sérigraphie (1976) de l’artiste.
La sérigraphie est une technique d’imprimerie qui utilise des pochoirs (à l'origine, des écrans de soie) interposés entre l’encre et le support. Les supports utilisés peuvent être variés (papier, carton, textile, métal, verre, bois, etc.).
© Adagp, Paris, 2023
© Adagp, Paris, 2023